MOBILITE DES MACONS 21 A MARTOS

Ca y est, la maison s'est transformée en une vaste ruche, ça monte, ça descend. D'un côté les valises, de l'autre les draps. Chacun se prépare à son rythme. Départ prévu 13 heures en raison d'un risque de neige annoncé entre 800 et 1000 mètres sur notre route. On verra bien, sur deux sources, aucune ne donnait les mêmes renseignements.

Après une nuit de fête à L'OPERA, une discothèque de Martos, tout le monde s'est amusé dans la bonne humeur. Alex, après trois semaine de dure labeur en a d'ailleur profité pour récupérer un peu CHUTT, ne le réveillons pas tout de suite. D'ailleurs, les décibels distillés par la sono ne lui font même pas scillés les paupières

C'est ainsi que nous allons clôturer ce voyage en Espagne où chacun aura un peu reçu de cette culture Sévillane. De ces villages blanchis à la chaux, de ces rues et ruelles qui ne font que monter et descendre. Nous remercierons les entreprises qui nous ont reçus et qui ont pour certains, données rendez vous dans un avenir peu être pas si lointain. Nous remercierons aussi le personnel dans son ensemble du centre d'accueil pour leur accueil et leur disponibilité sans faille.

AU REVOIR A TOUS 

Ce matin, sous une pluie  battante, nous nous dirigeons vers une des trois usines d'huile d'olive de Martos

Véritable poumon économique pour Martos, cette usine traite actuellement selon notre accompagnateur Antonio, près de 3000 tonnes d'olives vertes par jour. Les plantations d'oliviers représente 2800 hectares.

Martos est la première ville productrice d'huile d'olive d'Espagne. Les installations même semblant vétuste fonctionnent en permanence la semaine.

Le groupe a particulièrement été intéréssé par la chaîne d'embouteillage avec tous les contacts de commande électroniques. L'huile, par décantation, traverse 8 citernes en inox avant d'arriver dans une 9ème plus importante puis prendre la direction de la bouteille que nous retrouvons sur nos tables

Après la visite, le repas était très attendu. A l'issu, quartier libre pour tout le monde afin de réaliser les derniers achats avant le départ de Martos prévu pour demain 13 heures.

C'est avec les compagnons menuisiers de Strasbourg que nous dirigeons vers la Pena Flamenca de Marcos

Dernière soirée organisée par notre hôte avant notre retour en France. Ce soir, ce sera Flamenco. Les interprêtes nous expliquent dans leur chant typique tout l'histoire de l'Andalousie. On aime ou pas mais au moins on y était et l'attention mitigée du début s'est muée en une attention plus soutenue.

  Cet arbre représente toute la musique Andalouse et par la même, le Flamenco

  Alex a clôturé cette soirée par une interprétation toute personnelle dans sa langue natale.

Petites photos de groupe avec Manuel notre cuisto et José notre homme a tout faire, de l'entretien des locaux  à la conduite des véhicules

Chacun y va de ses envies en matières de détente. Lorsque le temps et le disponibilité du terrain le permet, il y a le football. Mais ce mercredi soir, se sera en salle que nous allons passé ce moment de détente, à la salle de billard.

Là, au moins on est au sec. Logan en pleine concentration. Attention la gagne est au bout !!!!!!

    Dernières visites auprès des chefs entreprises ayant employés nos jeunes. Ces derniers sont toujours aussi satisfaits de nos apprentis.Certains se sont vu proposés la construction d'une maison pour l'an prochain. D'autres seraient prêts à une embauche définitive pourvu que les intéressés veuillent bien résider sur place.

Manuel et Jérémy en pleine réalisation de constructions de murs dans un refuge pour chiens.

Arnaud et Axel s'affrèrent sur un rejointement de carrelage dans un etablissement devant devenir un bar à vin.

Kévin et Logan ont participé à la construction d'une futur maison d'habitation. Nous les voyons en plein travail de préparation des isolations de planchers

Le patron aurait bien voulu garder les petits français en contrat à plein temps. 

Mathieu vient de préparer sa colle pour le carrelage

Raphaël, Kévin, Johan et Salvatore ont travaillé pour la mairie de Martos sur des aménagements de voirie principalement,

Surtout quant il ne pleuvait pas !!!

Dernières formalités administratives effectuées, encore quelques jours et ce sera le retour en France.

Pour une très petite poignée de volontaires, frais à notre charge oblige, nous nous sommes levés de très bonnne heure pour prendre la direction de Tolède. Environ 3 à 4 heures de route. A  5 heures  20, nous sommes pris en charge par une société de  Jaèn.  Nous commençons le rammassage et c'est à 34 personnes que nous prenons la direction de Tolède sous la pluie pour ne pas changer.

    Romain a trouvé le confort de l'épaule de Mika, jeune allemande également en stage linguistique à Martos, pour finir sa nuit. Apparement, réconfort partagé.

L'arrivée à Tolède se fait sous pluie battante, les 300 kilomètres nous séparant de Martos n'y ont rien changé. Direction le musée des armées. Bizarre, encore fermé. Et oui, il est 10 heures et notre organisateur n'avait pas remarqué que l'ouverture du musée n'est qu'à 11 heures. Pas grave un autre musée ouvert celui-là nous accueille.

 L'intérieur du musée est  magnifique avec une collection impressionnate d'asuleros dont certain date du 13 ème siècle

Ensuite, direction le monumental musée des armées dont malheureusement nous ne pourrons produire de photos celles-ci étant interdites. Un service de sécurité très présent nous interdit toute tentative de prise de vue à la sauvette. Ce bâtiment, sur 4 niveaux condense à lui seul toute l'histoire de l'Espagne depuis les romains. Après avoir harpentés les nombreux couloirs, un sentiment d'avoir manqué quelques chose nous envahi en arrivant la porte de sortie tellement le bâtiment est important.

Direction la résidence des rois d'espagne, l'Alcazar. Bâtiment tout aussi important que les derniers visités, il comprend un musée très important

Nousrécupérons notre guide pour une visite de la ville et plus spécialement de la cathédrale de Tolède. Véritable puit de science, cette personne nous fait découvrir chaque recoin avec les explications dates et évènements qui vont avec .

Monumentale, la cathédrale est la seconde plus importante au monde après : Le Vatican. Nous n'avions pas assez d'une paire d'yeux pour y découvrir tous les trésors qu'elle regorge

   145 mètres de haut, 145 mètres de long sur 65 mètres de larges. La hauteur de la nef principale est de 75 mètres. 1600 mètres² de visite

La cathédrale est équipé de cinq  orgues de ce modèle. Des concerts sont donnés régulièrement dans la cathédrale

la chapelle regorge de trésor. la présentation monumentale est en or et platine. Le centre comporte une pièce unique donnée par Napoléon et pesant  14 kilo d'or pur. La couronne est ornée de plusieurs joyaux (diamants, rubis, émeraude) de toute beauté

 La plafond de la sachristie. On y trouve également des tableaux de Goya, le greco (originaire de Tolède) qui a son propre musée dans la maison où il a vécu à Tolède.

Le soleil  temporaire de ces derniers jours s'est vite fait publié sous les nuages et l'odeur persistante de l'huile d'olive s'est estompé avec les premières goutes de pluie. Debout pour tout le monde de bonne heure car le départ est prévu pour 7 heures 30. et aucun retard ne sera toléré. Il nous faut arriver à Cordoue de bonne heure pour pouvoir accéder à la visite de la Mesquita gratuitement. D'ailleurs on voit que la nuit n'est pas encore fini, certain la prolonge dans le bus.

      Axel en pleine réflexion

 Bien entendu, arrivée sous la pluie, qu'à celà ne tienne, une fois à l'intérieur, nous serons au sec.

    La Mesquita, (Mosquée en français) a été construite par les musulmans lors de l'invasion de l'Espagne. Elle est la seconde plus importante mosquée du monde après celle d'Istanboul.  Après 800 ans de présence, les Espagnols repoussent l'envahisseur et se réaproprient les batiments construient sur la ville. C'est ainsi que l'on retrouve dans cette construction toute les tendances de l'époque. Heureusement, la mesquita n'a pas été détruite mais le christianisme espagnol s'est installé dans ces murs en y inscrivant à jamais sa marque. 

 L'intérieur de la Mesquita avec ses colonades et ses voutes très mauresques

Sortie de la Mesquita, nous nous dirigeons vers l'Alcazar de Cordoue, résidence du roi d'Andalousie

Le match tant  attendu entre les maçons et les menuisiers n'a pu se dérouler comme prévu. A peine les premières passent engagées, le terrain a été envahi par des joueurs locaux. Nous avons appris qu'une association gérait l'usage du terrain  entre les espagnols et les musulmans.

L'arrivée des menuisiers de Strasbourg a créé quelques tensions dans le groupe. Insuffisance de nourriture, certain n'avait plus a manger. A ce niveau notre hôte devra faire un effort pour qu'il y ai assez pour les deux groupes mais on fait confiance à Manuel notre cuisinier qui a ce niveau est formidable. C'est qu'ils mangent nos jeunes et il ne faut pas leur en promettre. C'est ça la vie en communauté, il faut aussi penser aux autres. Vite recadré, les nouveaux venus ont été briffés et le petit problême a vite été arrangé.

Jeudi, visite de JAENpour les volontaires; Cette ville correspond au niveau local à une ville de Nîmes. C'est la capitale, elle fait partie de la province d'Andalouzie. Grande de 100 000 habitants, elle présente des avenues rectilignes avec des bâtiments modernes construient dans le style typique local.  JAEN présente une architecture très riche. attraction principale, la cathédrale et les bains turcs (d'origine), actuellement en cours de rénovation et non visibles au public.

 La catédrale dont la visite est payante est un batîment monumental.

Mais au détour des rues et des ruelles, des montées et des descentes, d'autres monuments apparaissent devant nous tout aussi riches en histoire qu'en architecture

Le cours d'espagnol se suivent  avec autant d'assiduité. Les progrès sont visibles. Par contre, conscients de leur handicap à ce niveau certain de nos jeunes, libre de pensée hésite à franchir le pas avec les "chicas" locales. Barrière de la langue ou timidité?????

La fin de la deuxième semaine approche. Semaine bizarre, entre travail et dilétente, coupée en deux avec un jour férie. Certain fond le pont d'autre pas, c'est selon le désir des chefs d'entreprise. 

Qu'à cela ne tienne, pas de travail en  d'entreprise et bien révision. Avec des grimaces, les quelques volontaires d'offices ont préparé avec assiduité l'examen devant se dérouler dans l'après midi.

A 16 heures, dernière révision et après la pause de 17 heures le gros morceau : l'examen de langue espagnole

Impatient d'obtenir les résultats, Alex est préssé de tout côté afin de laisser filtrer la moindre information. Que nenni, après le repas pour tout le monde. Et les efforts ont payé. La pression avait été mise afin d'obtenir au minimum18 de moyenne ce qui a été réalisé pour 9 de nos jeunes, pour 5 autres entre 16 et 18 et pour les deux derniers les notes avoisines la moyenne. Donc un résultat très satisfaisant

Nous sommes Vendredi, et demain voyage à cordoue pour l'ensemble du groupe. Mais voilà la météo fait encore des siennes et la pluie annoncée pour le week-end est déjà arrivée

Après une semaine très très humide, enfin une accalmie pour le week end. Tout le monde en profite pour faire les lessives et les achats en ville. Certain sur Martos, d'autres plus courageux sur Jaén avec les autobus locaux.

Cette semaine les quelques éclaircies nous ont permis de faire des photos générales de Martos                                           La penàs culminant à près de 1000 mètres ne s'élève pourtant qu'à une centaines de mètres au dessus de Martos.

l'église de Martos est la plate forme la plus en vue de la ville, l'extérieur de cette église est magnifique et encore en cours de restauration. Au fur et a mesure que l'on gravi les pentes de la ville par les ruelles étroites, celle-ci se développe devant nos yeux, s'étendant sur plusieurs hectares. La façade de la mairie nous indique, qu'ici aussi, les Romains de Jules césar s'y sont attardés.

Malgré tout, Martos reste une plate forme mondialement connu dans la transformation de l'olive. Elle est la première productrice d'huile d'olive au monde avec la transformation de 1000 milliards de tonne d'olives par an. Ce travail s'échelonnant sur les deux mois de récolte permet de proposer à la vente dans le monde entier environ 200 millions de litres d'huile

La visite en entreprise de vendredi a été très prométeuse. Le retour du placement des jeunes dans les entreprises locales a été excellent.Les jeunes se sont très bien adaptés, même trop car certain se sont vu ralentis dans leur travail. Ici on est en Espagne, le travail se fait plus lentement et il faut en garder pour le lendemain. D'autre se sont vu proposé, comme  Damien, un CDI si il voulait rester sur Martos. Savoir s'imposer pour montrer ce que l'on est capable de faire. Les ouvriers locaux sont très réceptifs à ce genre de comportement et laisse volontiers nos jeunes s'exprimer sur leur chantier.

Mathieu, Quentin et Ludovic aux enduits, Antonio, Alex et Joël au contrôle. Après tout, ce n'est pas si mal pour des débutants

Romain n'est pas mécontent de son travail avec ses deux collègues. Pour des maçons, ce n'est pas si mal - Après tout, la plomberie ce n'est pas si difficile. Reste à mettre en eau, on verra bien si il y a des fuites. Mais d'ici là, on sera de retour en France.    

-------MAIS ELLE EST OU CETTE PANNE ??????? 

Ci-dessus, Arnaud en pleine réflexion. Comment vais je m'y prendre. Comme on m'apprend chez les compagnons ou comme on me le montre sur le chantier. Ici, on banche les agglo avec du gravier. C'est plus rapide !!!!!! un lit de ciment et rien n'y parraît ---- GENIAL ----

                             Bonjour à tous. Le voyage s'est bien déroulé (pas de malade) avec une arrivée à Madrid sous la pluie. Après un jeu de piste pour retrouver les véhicules perdus dans les dédales de parking, nous avons pris la route en direction de Martos. Peu à peu, le temps s'est éclairci sur notre route nous invitant à la farniente avec près de 20 degrés. 
Chemin faisant, les oliviers se sont multipliés le long de notre route jusqu'à devenir notre seul horizon. Martos approchait, le soleil déclinait et la fraîcheur descendait avec l'approche de la nuit.

Vers 19 heures notre arrivée au centre était très attendu par Anna et Sergio. Nous quittons nos deux chauffeurs José et Roberto et par la même tout l'accompagnement musical dont il nous ont gratifié pendant tout le trajet, c'était presque soirée disco. Repu et rompu tous regagnèrent leur chambre pour une nuit très réparatrice.

Situé dans une petite rue de la vielle ville, le centre d'accueil est une petite maison sur trois étages disposant de 7 chambres pouvant accueillir une vingtaine de personnes

La petite cours intérieure donne sur une piscine vidée de son eau, les températures estivales se sont envolées avec l'approche de l'automne, dommage.

Lundi, après un bon petit déjeuner, nous avons été rejoint par Antonio, qui dans un très bon français, nous a fait découvrir les dédales de cette ville toute en hauteur ceci comprenant un exposé de l'histoire de martos, la visite de  deux églises et, point essentiel, les commerces, banques et autres édifices nécessaires à notre séjour à martos. Quartier libre l'après midi pour que les jeunes puissent se munir de ce qu'ils avaient pu oublier en France. 
Pour certain un bref mais ferme rappel des règles de la vie en communauté à été nécessaire. Il faut savoir grandir et vivre sans papa et maman.

Martos est un contraste de constructions traditionnelles longeant les ruelles de la vielle ville et les édifices plus modernes qui malgré tout fond références à l'histoire de la ville.

Mardi. Enfin, les premiers contacts professionnels. par petits groupes de deux, trois, voir quatre compagnons, ou en solo, les entreprises locales ont commencé par tester la compétence des jeunes mais une barrière s'est vite dressée, la langue. Avec des efforts de part et d'autres, les premiers échanges ont été positifs voir encourageant..

La journée s'est conclue avec un formidable cours d'espagnol ou tout le monde a été mis à l'épreuve. Il ne reste plus qu'à progresser. Il y a encore beaucoup de chemin à parcourir pour le Nobel de la littérature.

Mercredi midi, la fatigue se lisait sur le visage de certain. D'autres ont appris avec stupéfaction les méthodes de montage des parpaing (avec le pied) ou la pose des briques monoblocs tout en sinuosité. Mais nous sommes en espagne, ici, le niveau et la règle, c'est l'oeil ou le rail à placo, Pourvu qu'il ne louche pas.

Nos deux heures d'Espagnol hebdomadaires se sont déroulées plus vite  qu'hier, bizarre, on commence à s'y habituer. Et enfin, après avoir fait chauffer les neurones, l'ensemble de l'équipe, accompagnateur compris se sont donnés à coeur joie dans un match de football délirant. Les jeunes ont pu voir que les papy tenaient encore bonne forme. Le match s'est soldé par un score très serré de 7 à 6. Bon échauffement pour le futur match contre les menuisiers de Lyon la semaine prochaine. Les sélections de joeurs vont bon train, mais ce n'est pas encore le mercato